ENQUÊTE DE SATISFACTION DES PARENTS 2

Société de consommation oblige, les associations de parents d’élèves sollicitent de plus en plus les parents pour savoir comment ils ont vécu l’accueil en début d’année, la pédagogie, les menus de cantine, la communication enseignants/parents en cochant les cases correspondantes :
– Très bien
– Plutôt bien
– Moyennement bien
– Pas très bien
– Pas bien du tout

Ces enquêtes sont soi-disant destinées « à veiller au respect des besoins et des droits de l’enfant » et de « favoriser le lien, le dialogue entre les parents et l’école ».

Curieuse façon de favoriser le lien et le dialogue que d’étaler au grand jour un souci d’ordre personnel !

On ne peut que regretter cette pratique.
Rappelons que c’est par une collaboration des parents et des enseignants et dans le respect des rôles dévolus à chacun d’eux que les élèves pourront donner le meilleur d’eux-mêmes.
Cela est d’ailleurs fortement conseillé par l’Education Nationale.

Mais avant que les mentalités ne changent, les enseignants devront supporter de se voir évalués par les parents car ces enquêtes sont pratique courante chez les associations de parents d’élèves et elles n’ont rien d’illégal.

Lorsque dans le questionnaire, aucun nom n’est cité et que seules les classes sont précisées, tout est régulier.

Pour Me La Fontaine, notre Avocat :
Il s’agira simplement de vérifier, après remplissage, ce qui est écrit sur le fond par les parents.
En sachant que la critique est autorisée, les commentaires sont libres, même que le mensonge n’est pas puni par la loi.

Seule constitue un délit la diffamation à condition que d’être publique.